Quelles sont les causes de la condamnation de Daniel Ngoy Mulunda ?
Daniel Ngoy Mulunda a été condamné pour des propos incitant à la haine et menaçant l’unité nationale lors d’un discours à Lubumbashi en 2021.
- Daniel Ngoy Mulunda a prononcé un discours controversé à Lubumbashi.
- Il a été accusé d’incitation à la haine tribale et de propagation de faux bruits.
- Son discours a été perçu comme une menace à l’unité nationale en évoquant une possible sécession du Katanga.
- Il a été condamné à trois ans de prison et à une amende de 500 000 francs congolais.
- Les propos visaient à défendre Joseph Kabila et à critiquer le manque de respect envers les dirigeants katangais.
Daniel Ngoy Mulunda a été arrêté et condamné à trois ans de prison pour des déclarations faites le 16 janvier 2021 à Lubumbashi, lors de la commémoration du 20e anniversaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Son discours, prononcé dans une église méthodiste, a été jugé comme une incitation à la haine tribale, une propagation de faux bruits, et une atteinte à la sûreté intérieure de l’État.
Mulunda aurait tenu des propos perçus comme séparatistes et menaçants pour l’unité nationale, évoquant une possible sécession de la région du Katanga si les dirigeants katangais, en particulier Joseph Kabila, n’étaient pas respectés. La déclaration incriminée soulignait : “S’ils ne veulent pas que le Katanga se coupe, ils doivent respecter nos dirigeants.”
Considérant ces propos comme une incitation à la haine ethnique et une menace de partition, les autorités ont imposé une peine de prison ferme et une amende de 500 000 francs congolais. Cet événement a mis en lumière les tensions politiques et ethniques au sein de la République démocratique du Congo.
Politique RD Congo L’ancien président de la commission électorale avait déjà été condamné en 2021 à Lubumbashi pour « incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sûreté intérieure de l’État ». Il avait obtenu le statut de réfugié politique à...