Comment les fuites au BEPC 2025 ont-elles éclaboussé le système scolaire ?
Le BEPC 2025 est entaché par des fuites de sujets confirmées. Le ministère engage des poursuites et appelle à une refonte du système de sécurisation des examens.
Points clés à retenir
- Des sujets du BEPC 2025 ont circulé avant les épreuves.
- Dix personnes sont en prison, dont un proviseur et des candidats.
- Des ventes de sujets ont eu lieu sur les réseaux sociaux.
- Le MEN applique une tolérance zéro.
- Une réforme de sécurisation des examens est urgente.
Quel est le contexte des fuites de sujets du BEPC 2025 ?
Des sujets d’examen ont circulé avant les épreuves, en particulier à Ambatondrazaka.
Malgré des mesures de sécurisation renforcées, des fuites de sujets ont été constatées lors du BEPC 2025. Des sujets vendus sur Facebook, notamment en physique-chimie et en histoire-géographie, se sont révélés identiques aux épreuves officielles.
Qui sont les principaux impliqués dans l’affaire ?
Plusieurs candidats, un proviseur, un enseignant et des complicités sont poursuivis.
Dix personnes, dont neuf candidats et un chef d’établissement, ont été incarcérées à Moramanga. D’autres inculpations ont été enregistrées à Fianarantsoa, Antsirabe et Manakara, incluant des enseignants et des tiers impliqués dans des transactions via mobile money.
Quelles mesures ont été prises par le ministère de l’Éducation ?
Le MEN applique une politique de “tolérance zéro” et engage des poursuites judiciaires.
La ministre de l’Éducation nationale a appelé à la responsabilité, confirmant que des arrestations ont eu lieu et que des sanctions disciplinaires et pénales seront appliquées. Les coupables risquent jusqu’à cinq ans d’interdiction de se présenter aux examens.
Quels sont les risques encourus par les fraudeurs ?
Des peines de prison, des amendes et des sanctions académiques sont prévues.
Les textes en vigueur sanctionnent la divulgation de sujets d’examen par des peines d’emprisonnement et/ou d’amende. Sur le plan éducatif, les étudiants reconnus coupables seront interdits d’accès aux examens pendant plusieurs années.
Comment renforcer la sécurité des examens à l’avenir ?
Renforcer la chaîne de garde, le numérique sécurisé, et sensibiliser tous les acteurs.
Une refonte du dispositif de sécurisation est nécessaire : suivi numérique des sujets, transport sécurisé, responsabilisation des personnels et sanction systématique des complicités. Une vigilance accrue sur les réseaux sociaux est aussi recommandée.
- L'Express de Madagascar - FUITE DE SUJETS AU BEPC - Dix personnes placées en détention préventive
- L'Express de Madagascar - FUITES DE SUJETS - BEPC 2025 - Des enseignants traduits en justice
- Midi Madagasikara - Dr Marie Michelle Sahondrarimalala : « Tolérance zéro pour ceux qui divulguent, vendent et achètent des sujets d’examen »
- L'Express de Madagascar - EXAMEN DU BEPC - Des sujets circulent sur les réseaux sociaux
- L'Express de Madagascar - EXAMEN OFFICIEL - La sécurisation des sujets du BEPC renforcée